QUI EST INDAL ?
Le quatuor formé des frères Alexis et Loris Perez (respectivement à la guitare et aux claviers), du batteur Antoine Ladoué et du bassiste Simon Goldman, remet les compteurs à zéro. Après 10 ans d’activité sous le nom LLOYD, c’est une toute autre entité qui émerge, s’éloignant un temps du format concept album caractéristique de Black Haze (2019). Déjà remarqué en ouverture de Gary Clark Jr. à L’Olympia en juin 2022, INDAL présente sa totale réinvention avec son premier album Set The Night On Fire.
À l’origine de ce nouveau départ, il y a l’envie de se détacher des influences de feu Lloyd, ainsi que de l’étiquette de “cover band de Pink Floyd” devenue un peu trop collante pour aspirer à un développement digne de ce nom. INDAL parvient alors à trouver sa patte et son identité musicale, et se prête à une démarche artistique toute personnelle. Comme l’explique le chanteur/guitariste Alexis Perez, changer de nom n’y est pas étranger :
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"Avec la naissance de ma fille en 2019, je me suis plongé dans ma propre généalogie. J’ai découvert que la plus grosse partie de mes origines et de celles de mon frère Loris venait de Mojácar en Espagne. Une ville dont le symbole est l’Indalo, le messager des dieux qui a pour mission de protéger les hommes du déluge. C’est apparu comme une espèce d’évidence de se raccrocher à ces racines. Quelque part, cela fait aussi écho aux sonorités andalouses ou même transcontinentales que j’aimerais instiller dans notre musique à l’avenir. "
La venue au monde du point de vue d’un nouveau-né (Colourful Paradise), le syndrôme de l’imposteur (Dancing Clown), l’idée de se relever après une série d’échecs (Falling Down) ou encore le besoin de se libérer et s’exprimer (Nothing But Freedom)... Les paroles d'INDAL touchent plus directement à l’humain, là où celles de Lloyd se voulaient plus détachées et impersonnelles. Une rupture thématique qui évidemment s’accompagne de son équivalent musical. L’ADN du trio est toujours largement imprégné de rock psychédélique, mais le genre s’exprime dans une forme bien plus moderne. Pourtant, sa production tout-à-fait contemporaine ne barre pas la route aux claviers rétros dont Loris à le secret, à l'envoûtement du sitar indien, voire aux chœurs gospel. Autant d’éléments en symbiose dans cette collection de morceaux pensés pour symboliser l’évolution musicale d’Indal... Qui n’y a pas son pareil pour prodiguer de marquantes puis addictives mélodies et lignes de chant, susciter avec autant d’aisance euphorie et mélancolie, et oser proposer une relecture fleetwoodmacienne du tube Levitating de Dua Lipa !
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"Mon travail en tant que compositeur de musique à l’image a beaucoup influencé notre nouvelle identité sonore. - raconte Alexis. À titre d’exemple, Colourful Paradise avait été composé pour une pub ! Le refrain me plaisait beaucoup trop pour ne pas en faire une chanson à part entière. Ça a été le déclencheur vers ces notions d’efficacité et de simplicité dans l’harmonie, la construction et les mélodies. Même si le côté “prog” sera toujours là, l’idée était d’accentuer le côté catchy de notre musique pour la rendre plus accessible. Sans s’empêcher de glisser un morceau plus complexe et fleuve comme Set The Night On Fire, de temps en temps ! "
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Set The Night On Fire saura s’imposer comme la bande-originale d’un printemps à la fois coloré, réconfortant et intense. À découvrir le 14 avril !
