On en avait rêvé... on l'a fait ! On a joué le 26 juin à l'Olympia en première partie d' l'immense Gary Clark Jr. Un moment suspendu pour nous. Un nuage dont on n'est toujours pas vraiment redescendus ! Alexis vous raconte la journée.
08h00. La journée a commencé tôt pour moi qui faisais le voyage depuis Lille. 2h de trajet et une arrivée sans trop de bouchons à Paris.
12h00. Location d'une camionnette puis chargement du matériel depuis notre local de répétition dans le 18ème arrondissement de Paris.
14h30. En arrivant devant la mythique salle parisienne, on a la bonne surprise de découvrir notre nom au-dessus de celui de Gary Clark Jr... avec une belle faute d'orthographe : un joli E qui s'est invité et que personne n'a pu faire enlever ce jour-là... tant pis !
Assez émouvant et impressionnant de rentrer avec notre petite camionnette dans cette immense parking de l'Olympia pour décharger notre matos... Saurez-vous faire la différence entre notre véhicule et celui de Gary ?
15h00. On continue la journée avec notre arrivée dans la salle par les backstages pendant que Gary est en train de faire ses soundchecks. Le son est puissant et on se rend compte de la taille qu'a la salle, surtout à vide, sans ses 3000 spectateurs. Hadrien et moi en prenons plein les oreilles et prenons des leçons (photo ci-dessous).
16h30. C'est le moment de nos balances. Une heure chrono pour tout installer, tout revérifier une dernière fois et s'assurer qu'on aura le meilleur son possible pour cet événement unique. Et là c'est à Hadrien Coupechoux, notre technicien son, que l'on tire notre chapeau parce que le son a été exceptionnel sur ce set et que comme d'habitude depuis maintenant 9 ans qu'on travaille avec lui, on a été super confortable sur scène avec nos retours.
Antoine et Loris sont super concentrés aussi. On est tous à la fois détendus et tendus. C'est assez difficile à exprimer. Détendus parce qu'on est confiants, on a l'habitude de tout ça, des balances et des concerts. Tendus parce que l'enjeu est important et que cette salle culte et ces murs semblent avoir de la mémoire. Et qu'on joue ce soir devant presque 3000 personnes quand même !
17h30. Ouverture des portes. Le public arrive dans la salle, on sort. Dernière pause avant de lancer les hostilités à 19h. On boit un verre tous les 4 dans les loges, on revoit une ou deux structures pour être sûrs... puis c'est parti !
19h00. C'est le début du concert. On entre dans le noir complet. On ne voit qu'à peine nos pieds. Loris ouvre sur l'intro au synthé d'I Leave, le public réagit doucement. Antoine attaque ses cymbales de plus en plus fort, on sent que le public prend. J'attaque le premier riff de guitare... ça commence à crier dans la salle. Les lumières bleues s'allument timidement sur scène. Puis la première pêche instrumentale arrive et c'est le grand flash lumineux ! On voit tous ces visages devant nous et on prend vraiment conscience de ce qui est en train de se passer pour nous. Ensuite, c'est presque le black out. Aucun de nous 3 n'a de souvenir très précis de ce concert tant l'adrénaline est intense pendant ces 40 minutes que dure notre set. On cloture avec Shelter où le public frappe violemment des mains sur l'intro... puis chante avec nous le refrain "Sheeeeeelter for toniiiiiiiight !"... un chœur gospel de 3000 personnes, on n'aurait pas rêvé mieux :)
19h40. Fin du concert. Retour dans les loges. On est encore sur notre nuage. On est invités au catering. Un vrai festin gastronomique préparé dans les cuisines de l'Olympia. On est reçus comme des rois. Puis on file se glisser dans la salle parmi le public pour profiter du concert de Gary Clark.
20h45. Je retourne dans les loges. En bon fan boy de Gary Clark Jr, j'attends sa sortie de scène en backstage avec une belle affiche du concert que j'espère lui faire signer. Juste avant son rappel, Gary sort de scène pour respirer et boire un peu. je tombe nez à nez avec lui. Il me reconnait et félicite le groupe pour notre show. On discute une minute et quand il comprend que je connais bien sa musique et que je suis fan depuis dès années, il me propose de remonter sur scène avec lui pour le rappel : "just bring your guitar and join me, man". Ni une ni deux, je me mets à courir pour aller chercher ma guitare que le reste du groupe avait gentiment rangé dans la camionnette. Un beau moment de panique et de stress ! Puis après avoir retrouvé ma Les Paul, je retourne derrière la scène où le Guitar Tech de Gary réaccorde ma guitare et me branche à l'un des amplis sur scène. Puis en plein morceau (When My Train Pulls In), Gary prend le micro et annonce "Alexis from Indal, come on!" C'était déjà un immense honneur de fouler cette scène une fois dans la soirée, mais j'avoue que d'y revenir une deuxième fois accueilli comme un "guest" était complètement dingue.
Merci à tous ceux qui étaient présents !
Merci à Gary Clark Jr de nous avoir accueilli sur sa scène !
Un grand bravo à Hadrien Coupechoux, que l'on ne remerciera jamais assez d'être avec nous sur toutes ces dates.
Merci au Supersonic et à Aurélien Jobard qui a permis cette soirée incroyable.
Et un grand merci à Radical Production et Olympia Prod pour leur accueil et leur confiance.
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